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Actualités Juridiques

2014 : Charente-Maritime : le combat des veuves de l’atome

- 20 février 2020 - Remy MONTONNEAU

Suite à 1ère AUDIENCE AU TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE POITIER le JEUDI 6 MARS 2014 à 9H30 1ère audience 3 dossiers: Madame veuve Mireille GRIS, Madame veuve Michèle CARTALAS, Monsieur Jean-Pierre PIFFRE

Article du Sud Ouest Publié le 28/03/2014 à 06h00 , modifié le 28/03/2014 à 08h27 par Pierre-Marie Lemaire

Jean-Claude Cartalas et Philippe G. ont participé aux essais nucléaires. Ils sont morts d’un cancer. Leurs veuves se battent pour leur mémoire

Le tribunal administratif de Poitiers a donné raison à Mireille G. Le ministère de la Défense devra reconsidérer le cas de son mari, Philippe, décédé en 2007, à l’âge de 66 ans, d’un cancer dont l’origine pourrait être liée à son affectation à Mururoa, en 1968, comme mécanicien de l’armée de l’air.

Michèle Cartalas, en revanche, a été déboutée. Son mari, Jean-Claude, a lui aussi été emporté par un cancer, en 2009, à l’âge de 68 ans. Lors de son service militaire, en 1962, il avait servi un an comme ambulancier au Centre d’expérimentation nucléaire d’In Ecker, dans le désert algérien. C’est là que s’était produit, le 1er mai 1962, l’un des plus graves accidents du nucléaire militaire français. Mais le caporal-chef Cartalas n’est arrivé sur le site que cinq mois plus tard et le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas de lien de causalité.

Simone G. habite Rochefort, Michèle Cartalas l’île de Ré. Les deux femmes ne se connaissent pas, même si elles partagent le même combat. Elles ne sont pas les seules. Les avocats de l’Association des victimes des essais nucléaires (Aven) ont engagé quelque 300 procédures du même type devant les juridictions administratives. Avec succès pour la plupart. Mais le ministère joue la montre en multipliant les recours.

La loi Morin de janvier 2010 était censée régler le problème. Elle a créé le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen), charge à lui d’analyser le dossier des milliers de militaires et de civils qui, entre 1959 et 1996, ont participé aux 210 essais nucléaires français en Polynésie et en Algérie. Mais la plupart des demandes sont rejetées sur la base d’un calcul de probabilité contesté par les victimes et leurs ayants droit.

« Aucune surveillance »

Le tribunal de Poitiers, dans ses attendus, écarte « un raisonnement purement statistique » pour pointer la responsabilité de l’État : « Il n’est pas contesté [dans le cas de Philippe G.] que l’intéressé n’a bénéficié d’aucune surveillance médicale radio biologique interne en dépit de missions effectuées dans des zones contaminées. » En septembre 2013, un rapport parlementaire pointait les dysfonctionnements de la loi Morin que son successeur au ministère de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est engagé à réformer.

Mais aussi :

Le témoignage de Michèle Cartalas, dans l’île de Ré. Son mari est décédé d’un cancer en 2009 (Zone abonnés) “Du césium 144 dans les urines” : Mireille G. s’insurge contre la “négligence” de l’Etat qui a cacjé aux militaires les risques (Zone abonnés)

Béryl 1962 : l’échec

Le 1er mai 1962, dans les sables d’In Ecker, a lieu le 2e essai nucléaire souterrain, nom de code «Béryl». C’est un échec. La galerie de tir est mal confinée. Un nuage radioactif s’échappe de la montagne et se répand à des kilomètres alentour. Une centaine de personnes y sont directement exposés, dont le ministre des Armées, Pierre Messmer, et celui de la Recherche scientifique, Gaston Palewski, venus en observateur. Ils seront exfiltrés de toute urgence. Les mesures de radioactivité ont été classées secret défense.

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