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Attention : Cette description peut comporter des erreurs ; elle donne surtout une idée dégrossie du trajet.
La colonne de gauche de ce tableau indique la longueur de chacune des étapes en kilomètre.
La deuxième colonne indique le kilométrage cumulé, depuis le départ à HIRHAFOK.
C'est le nombre de kilomètres qu'indiquerait en fin d'étape un compteur de distance qui aurait été mis à zéro à HIRHAFOK.
Km | Cumul | Parcours |
---|---|---|
0 | 0 | HIRHAFOK |
8 | 8 | La piste monte dans la vallée de l’oued TIMEDOUINE et gagne un plateau élevé qui la domine. |
2 | 10 | A gauche, point de vue sur la guelta TIMEDOUINE et l’ALDELJESS. Vue très étendue au sud, sur le massif de l’ATAKOR, au nord vers la TEFEDEST. |
11 | 21 | La piste quitte le plateau et par une forte descente rejoint la vallée de l’oued ZERZOUA. L’oued ZERZOUA passe dans un étranglement très pittoresque. |
1 | 22 | En aval, série de petites gueltas sur 2km
environ dans l’oued ZERZOUA, entre le basalte noir et les granits roses. Gueltas IDJEF-MELLEN : grande guelta permanente d’eau très claire, dans une coulée de basalte. |
2 | 24 | La piste traverse la vallée ZERZOUA et monte en pente douce jusqu’à un plateau volcanique dont le bord domine à pic les gueltas IMARHA . A 50m à gauche de la piste : point de vue. La piste descend du plateau en laissant à gauche la profonde vallée d’IN EFEDOU et gagne la vallée d’IN TEKADENE. |
8 | 32 | Embranchement à droite vers les gueltas ISSAKARASSENE. Ces gueltas sont taillées dans le basalte ; elles s’étendent sur plusieurs kilomètres dans l’oued en aval de la guelta principale, au pied de laquelle arrive la piste. |
6 | 38 | Montée en direction d’un col (à 100m à droite de la piste, point d’eau TILMAS TELASSINE. |
11 | 49 | Col de TIN-TARATIMT (forte pente). Nombreux lacets. |
5 | 54 | La piste emprunte la vallée de l’ouedTAMORT, puis contourne l’IMADOUZENE (cratère d’explosion, volcan éclaté, qui se manifeste par une vaste ceinture de rochers déchiquetés aux formes étranges de chandelles à demi brûlées. |
10 | 64 | La piste débouche dans la tête de la vallée de l’oued HAKYAYE, au pied du TADJERISTE et monte par une forte pente aux nombreux lacets jusqu’à l’embranchement de l’AKAR-AKAR vers la gauche et de l’ASSEKREM vers la droite. |
3 | 67 | Descente dans le lit de l’oued TAROUMOUT (tête de l’oued TAMANRASSET) puis raidillon (pente 22%) |
1 | 68 | Montée au col de l’ASSEKREM : raidillon – pente 18% sur 50m environ et nombreux virages. Altitude 2700m.
Refuge. L’ASSEKREM est un petit plateau au pied de SEHOUAENE, aiguille rocheuse dominant la piste. |
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Je suis allé 4 fois à l'Assekrem pendant mon séjour d'un an à In Amguel, entre avril 1962 et avril 1963.
Première excursion.
D'après mon petit agenda de 1962, ma première excursion à l'Assekrem date du samedi 19 mai 1962, moins de 20 jours après l'accident nucléaire de Béryl du 1er mai 1962 à In Eker, dans le Tan Afella, la "Montagne aux Expériences".
Départ de la base vie à 8 heures du matin pour le village d'Hirhafok, avec 8 participants.
Arrivé à Hirhafok à 11H30.
Arrivé à Idelès à 12H30.
Arrivé au refuge de l'Assekrem à 18H30.
D'après ma lettre à ma famille du 21 mai 1962, j'ai écrit :
Le même jour, samedi (19 mai 1962), je partais moi aussi, avec deux dodges et 7 compagnons, pour une excursion de deux jours, d’abord vers le sud, jusqu’à In Amguel, puis vers l’est à Hirafok, puis Idelès, où des jardins très verts surprennent beaucoup : on y trouve des roses !
Nous mangeons à Idelès puis, après être allés jusqu’à un oued qui forme une espèce de cañon, nous revenons à Hirafok, d’où nous prenons la piste vers l’Assekrem. Le paysage est surprenant : tantôt des étendues de sable où la piste est balisée par des cailloux venus là on se demande comment, tantôt des blocs de rochers arrondis par l’érosion éolienne, puis une mer de cailloux noirs, reste d’une ancienne coulée de lave, où la roche est poreuse, ou par endroits, bleus ou bruns. La piste se tortille, aussi bien dans le sens horizontal que dans le sens vertical ; les coussins du dodge sont rembourrés avec des couvertures et du caoutchouc-mousse, ce qui rend le voyage supportable. Mais on a l’impression d’être à la foire sur le grand 8 et, en plus des montagnes russes, il faut aussi supporter la tôle ondulée et les vibrations du véhicule qui en résultent !
Nous cassons un ressort de suspension sur un cassis particulièrement brutal et nous arrêtons pour réparer. Le garagiste est venu avec nous et sert de dépanneur. Plus loin commencent les cols qui mènent à l’Assekrem. On voit la piste grimper au loin sur des terrils noirs qui rappellent les roubines de Méouille, en beaucoup plus grand. C’est toujours du terrain très ancien, volcanique. Puis le paysage change et les sommets arrondis font place à des pics sculptés par l’érosion. A leur pied un cône d’éboulis où se faufile la piste. Plus haut encore, la végétation commence à s’installer un peu partout et pas seulement comme plus bas dans le fond des oueds. Nous avons aperçu une guelta, marre permanente, avec des grenouilles, entourée de roseaux et de lauriers roses. C’est le seul point d’eau que nous ayons aperçu à l’aller, en dehors des villages.
A la nuit tombante, nous attaquons le dernier col, au milieu d’un paysage grandiose de pics, d’aiguilles et de dômes rocheux. La piste serpente en lacets et notre véhicule tout-terrain doit utiliser les 4 roues motrices pour en venir à bout, trop lentement pour que nous puissions voir le coucher du soleil. Nous atteignons le refuge à 20h30 et y mangeons. Le poste radio du véhicule, après être rentré en communication avec la Base, nous donne un peu de musique. Pendant la nuit, de gros scarabées, et peut-être des gerboises (à 3000 m ?) déambulent autour de nous.
Le matin, nous montons à l’Ermitage du Père de Foucault. Un Père ; natif de Sète, nommé Jean-Marie, y vit en ce moment, avec un compagnon et un chat. Il fait de la climatologie.
Sur le plateau, près de l’Ermitage, une table d’orientation indique le nom des massifs. Il y a un peu de brume mais la vue est quand même superbe.
Après la messe, nous redescendons de l’autre côté de l’Assekrem, toujours au milieu de paysages indescriptibles : un dôme de basalte appelé " la montagne aux allumettes ", car il est constitué de colonnes basaltiques nettement détachées les unes des autres ; un pic vertigineux qui surplombe la piste, toujours aussi pittoresque. Plusieurs oueds servent de lieu de campement à des touaregs. Nous traversons un terrain planté d’arbres, station expérimentale abandonnée.
A midi, nous arrivons à Tamanrasset où nous rejoignons une partie de nos gens venus, eux, par camions.
Je me suis demandé depuis pourquoi cette excursion avait été faite moins de 3 semaines après le tir Béryl. Nous sommes passés à Idelès, à la limite de la "plume" de contamination. Y avait-il du personnel chargé d'y faire des mesures ? Faisant partie de la section de détection de la BMDD, cela aurait attiré mon attention. Nous n'avions aucun équipement de protection, rien pour nous protéger de la poussière soulevée par les véhicules, à part nos chèche, aucune consigne. Peut-être aussi une prise de contact avec le Père Jean-Marie.
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Le plateau du Hoggar dans le sud Algérien
Extrait de la carte Michelin 152 SAHARA (1960) - Détail
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In Eker, Mertoutek, Serouenout
In Amguel, Hirhafok, Idelès, Tazerouk
L'Atakor et l'Assekrem, avec l'ermitage du Père de Foucault
Abalessa, Tit, Otoul, Tamanrasset (Fort Laperrine) et Tarhaouhaout
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Le massif de l'Assekrem et l'Ermitage d'été du Père de Foucauld.
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L'Assekrem est située à 100 km au sud-est du Taourirt Tan Afella
Ref.
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Le trajet HIRHAFOK-ASSEKREM par la piste touristique.
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Le panorama, vu de l'Ermitage du Père de Foucauld
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Tarouiant, Immadouzen, Toubine, In Taraïn, Tezouaï, Tidiamaïne, As Saouinan
Paysage fantastique de volcans éclatés dressés vers le ciel
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bla bla bla FAIRE
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