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Carte des isodébits de doses à H + 1 lors de l'accident Béryl.
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Carte des isodébits de doses à H + 1 lors de l'accident Béryl.
Ref. C:\Users\Couchot\Documents\Cobaye\Images\Doses_Beryl_01.gif *** Voir sur Servimg...
Carte des isodébits de doses à H + 1 lors de l'accident Béryl.
Notez, en dessous de In Amguel, l'appellation "Camp St Laurent"".
Cette carte est extraite du rapport 3571 du Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 5 février 2001
Radioactivité atmosphérique au cours du mois de mai 1962 (valeurs moyennes).
Toutes les mesures effectuées donnent des valeurs assez élevées correspondant à l'arrivée du nuage, puis ensuite donnent des valeurs nettement inférieures aux concentrations maximales admissibles en permanence pour le public (CMA air 168 h public à J+5 pour un mélange de produits de fission : 75 Bq/m3).
On peut considérer que la radioactivité atmosphérique est redevenue normale lorsque la valeur de 0,2 Bq/m3 est atteinte, valeur correspondant approximativement à la radioactivité résiduelle due aux expérimentations étrangères de 1961.
La Carte des isodébits de dose des retombées en forme de plume, à l'est d'In Eker, passe au nord du village d'Idelès
Le nuage est passé juste au dessus de la Guelta d'In Amertek et n'a pas épargné Idelès.
Ce n'est que 45 ans après l'accident de Béryl que je découvre cette carte et que je prends conscience des missions que nous avons effectuées à Idelès, sous prétexte d'excursion touristique, et surtout à In Amertek, pour des prélèvements d'eau, en plein dans la zone contaminée.
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Le plateau du Hoggar dans le sud Algérien
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In Eker, Mertoutek, Serouenout et Djanet
In Amguel, Hirhafok, Idelès, Tazerouk, Tiririne
L'Atakor et l'Assekrem, avec l'ermitage du Père de Foucault
Abalessa, Tit, Otoul, Tamanrasset et Tarhaouhaout
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La zone de retombée se dirige vers le sud de Djanet.
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La zone de retombée de Béryl atteint le village d'Idelès.
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La zone des retombées en forme de plume, à l'est d'In Eker, passe au nord du village d'Idelès
Mertoutek, au Nord, et In Amguel et Hirafok, plus au Sud et plus éloignés, n'ont pas été touchés.
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La déviation de la Piste d'ARAK
Attention zone sous surveillance
Déviation obligatoire pour ARAK.
Terrain interdit. Défense de prendre des vues.
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Sur la déviation de la Piste d'Arak en septembre 1962.
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La Nationale 1 passant à In Eker avait été contaminée par la fuite radioactive du tir Béryl.
Une piste de contournement pour les convois de camions avait été tracée après les tirs.
Sur la déviation, devant le Tan Afella, il y avait un magnifique panneau :
Interdiction de stationner !
A l'arrière plan, on aperçoit le Taourirt Tan Afella, dans toute sa majesté !
J'étais là, naïf, en short et chemisette, au beau milieu de la zone de retombée...
Bras nus, jambes nues et en sandalette, sans aucune protection !
Non, ce n'est pas un gag, ni un photo montage, j'y étais, c'est réel, ça a existé !
C'est l'application pure et simple du principe de précaution :
Ne venez pas nous dire qu'on ne vous a pas prévenu !
En zone contaminée, il ne faut pas stationner !
Circulez, il n'y a rien à voir !
Ben si, tout au fond, c'est bien le Taourirt Tan Afella, près d'In Eker, non ?
C'est bien là que l'essai Béryl vient d'être effectué, il y a 5 mois, le 1er Mai 1962 ?
Où sont donc passés les "zébulons". Le ciel est pur, la piste est large, le sable immaculé...
Mais qu'est-ce que je fais donc là, dans ma jeep, sur la piste, en short et en chemisette ?
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Marcel devant le gros rocher avec le jeep dans le trou...
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C'est ce qu'on appelle une "retombé" !
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Doses reçues en mSv et nombre de personnes concernées.
Je ne sais toujours pas dans quelle catégorie je suis rangé !
J'ai mis ce diagramme en ligne pour montrer dans quel "guêpier" je m'étais fourré, sans le savoir, en choisissant une affectation au Sahara plutôt que dans le Nord de l'Algérie... J'en ai profité pour essayer de l'améliorer, à titre d'exercice, en réduisant le "bruit" de l'image initiale, sans doute une mauvaise reproduction d'une mauvaise photocopie...
Ce sont les seule éléments dont je dispose, avec l'autre diagramme figurant dans le même rapport du Sénat et montrant le nombre de personnels "contaminés" lors de l'essai "Béryl".
En ce qui concerne la dose "annuelle", je ne vois pas comment elle a pu être évaluée, étant donné que l'exposition aux radiations, pour les personnes irradiées lors de leur passage sous le nuage radioactif, n'a pas duré des heures.
Les personnes les plus contaminées sont celles qui sont restées sur le terrain et qui ont mangé sur place, et cela n'a pas duré plus d'une demi journée. La dose a atteint entre 200 et 600 mSv pour 12 personnes.
Quant à moi, si j'ai échappé au nuage de l'explosion, je suis retourné plusieurs fois en zone contaminée. J'avais un dosimètre, mais je pense qu'il a été renouvelé à chaque fois.
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Doses reçues en mSv et nombre de personnes concernées.
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Le nuage du tir Béryl
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La zone contaminée par le tir Béryl.
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On peut penser que les radiations, c'est comme le soleil, qui apporte la chaleur et le bronzage, mais aussi le cancer de la peau.
Mais les radiations solaires, plus exactement les rayons UV (ultraviolets), sont déjà atténués par la "couche d'ozone" sans laquelle nous ne serions pas là ou devrions vivre sous terre.
Et pour se protéger des rayons IR (InfraRouge), il suffit de se mettre à l'ombre ou de s'abriter sous un toit.
On peut même s'en protéger avec un chapeau, un tee-shirt, un pantalon long, un parasol.
Tandis que les radiations nucléaires, il y en a de plusieurs sortes : alpha, béta, gamma et X.
Et pour s'en protéger complètement, je ne vois qu'un cercueil de plomb, et encore....
L'iode 13 radioactif n'a qu'une demi-vie de huit jours, la contamination correspondante disparaît au bout de quelques mois.
En revanche, le césium 137 a une demi-vie de trente ans : bien qu'il soit nettement moins irradiant, les contaminations qu'il entraîne restent sensibles deux ou trois siècles.
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Ces deux termes, Irradiation et Contamination n'ont pas la même signification.
Il ne faut pas confondre rayonnement avec inhalation, ou ingestion.
La contamination résulte de l’effet produit par des particules de poussières émises par des substances radioactives qui viennent au contact d’une personne et l’affecte de manière externe (simple contact) ou interne (en cas d’inhalation ou d’ingestion).
L’irradiation est causée par des rayonnements émis par des substances nucléaires capables d’affecter le corps humain.
On parle de contamination radioactive du sol lorsque des particules radioactives ont été répandues à la suite d'une pollution ou d'une explosion.
Il est évident que les personnels qui ont travaillés sur les lieux d'une l'explosion nucléaire contaminés par un nuage radioactif ont été irradiés. Il s'agit d'une "irradiation externe".
Mais seuls ceux qui ont inhalé ou ingéré ces substances radioactives présentes dans l'air, dans l'eau ou sur les aliments ont été contaminés. La conséquence, c'est le risque d'une "irradiation interne" à laquelle s'ajoute le risque de toxicité de certains produits issus de la fission.
C'est le cas d'une section d'appelés qui est restée sur le terrain et a cassé la croute après l'explosion, personne ne leur ayant donné l'ordre de se replier, puisqu'il n'y avait plus personne au PC, tout le monde ayant fui après l'explosion.
Je cite :
"Dans son style inimitable, voici comment l' Armée rapporte l'incident du premier mai 1962 : Le deuxième classe Jacques Pierre ( NDLR : les noms sont interchangeables ) est arrivé le 14 mars 1962 au 621ème GAS et a été affecté à la Compagnie d' entretien et sécurité radiologique. Le premier mai, il fait partie d' un poste de garde situé à une dizaine de kilomètres à l' est du Tanafella. A la suite de l'explosion déclenchée à l' intérieur du massif, le chef de poste fait porter le masque à tout son personnel. Le poste de garde voit passer à proximité un nuage épais et noirâtre laissant tomber des poussières rapidement dispersées par le vent. A 13 heures, le nuage étant déjà loin, le chef de poste fait enlever le masque et autorise le personnel à consommer les rations. A 14 h 30, il reçoit l'ordre d'évacuer la position et au cours de la manœuvre, rencontre un poste de contrôle radiologique qui constate que tout le personnel est contaminé. Il se dirige alors vers un poste de décontamination, traverse sans le savoir une zone dangereuse, constate l'absence du poste, fait remettre le masque et se replie sur la Base Vie ".
Relevé dans le journal : L' Yonne Républicaine en 2002.
Je cite encore :
"Le tir du 1er mai de nom de code Béryl qui a donné lieu à l'irradiation de 9 personnes isolées qui ont traversé la zone contaminée après avoir au moins temporairement ôté leur masque. Les équivalents de dose engagée reçus par ces personnes ont été évalués à environ 600 mSv".
Leur sort a été évoqué dans une émission de télévision "La révolte des Irradiés" diffusée sur FR3 le Jeudi 2 décembre 2004, dans l'émission "Pièce à Conviction" présentée par élise Lucet et surtout détaillé sur ARTE le Vendredi 16 mars 2007 avec le téléfilm-fiction "Vive la bombe".
Le groupe des 9 contaminés du premier mai 1962, hospitalisés à Percy est composé de :
Michel Dessoubrais
Maurice Bindler
Jacques Marie
Etienne Luengo
Léon Léonard
Pierre Jacquet
Gilles Noirault
Claude Jouin
Il en manque un, décédé et je ne connais pas son nom.
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Si nos sens perçoivent les rayonnements lumineux (la vue, par l'intermédiaire des yeux) et infrarouges (toucher, par l'intermédiaire de la peau), ils sont insensibles aux rayonnements radioactifs. Il faut des appareils de mesure pour les détecter. Le plus connu est le compteur de Geiger Muller dont le crépitement signale le passage de particules ionisantes, mais on dispose aussi de l'électroscope et du papier photographique. Mais ils ne sont pas sensibles à toutes les radiations.
Lorsque le sol a été pollué par des résidus radioactifs, il est nécessaire de le décontaminer, ce qui ne peut se faire qu'en déplaçant le problème : décaper la couche contaminée et la stocker ailleurs, mais dans de meilleures conditions de sécurité, par exemple dans des futs étanches. Se contenter de recouvrir la couche contaminée, par exemple de goudron, ne suffit pas, car les nappes phréatiques peuvent être contaminées à leur tour.
Lorsqu'il s'agit d'un véhicule, il faut, si on veut le récupérer, éliminer toutes les poussières dont il peut être recouvert, mais aussi celles qu'il peut contenir. On peut utiliser un karcher pour l'extérieur, un aspirateur pour la cabine...
Lorsque c'est le corps humain qui est contaminé, il faut procéder par lavage, avec des douches successives (Teepol...), et ne pas hésiter à sacrifier barbe et cheveux.
Je ne crois pas beaucoup à la décontamination. Même pas du tout. On peut éliminer les poussières radioactives, par lavage brossage, ou avec des savons présentés comme spéciaux, qui étaient en fait du Teepol, mais ça n'a jamais effacé les rayonnements. Et les résidus de ces pseudo lavages, que sont-ils devenus après que nous ayons pataugé dedans. On les a peut-être retrouvés dans la soupe !
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Décontamination d'un Dodge 4x4 nettoyé au Kärcher
Le personnel est en combinaison blanche anti-poussière, gants, bottes et masque anti-poussière.
Ref : DAN (Médrano) http://i65.servimg.com/u/f65/15/15/33/42/decont11.jpg
http://tous-citoyens.forumchti.com/t5691-in-amguel-in-eker-sahara-essais-nucleaires#17382
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Conversion 2D-3D, à regarder avec des lunettes à filtres colorés
Filtre rouge pour l'œil gauche et filtre cyan (bleu-vert) pour l'œil droit
Le nuage de poussière en fausse stéréo
Anaglyphes en couleurs
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Le nuage de poussière et la fuite en fausse stéréo
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_b%C3%A9ryl
: l'accident de Béryl - Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contamination_radioactive
: Contamination radioactive - Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Irradiation
: Irradiation - Wikipedia
http://www.arte.tv/fr/1497544.html
: Téléfilm "Vive la bombe"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Compteur_Geiger
: compteur Geiger Muller - Wikipedia
http://wikipedia.orange.fr/wiki/Radioactif : Radioactif - Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9_%CE%B1
: Radioactivité alpha - Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9_%CE%B2
: Radioactivité gamma - Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_gamma
: Rayons gamma - Wikipedia
http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/PresentationSite.htm
: La radioactivité
http://www.teissonniere-topaloff.com/docs-pdf/PLAINTE-28nov03.doc
: PLAINTE AVEC CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE
http://www.editionsthaddee.com/livres_3_irradies.html
: Livre "Les irradiés de Béryl" - Louis BULIDON - Auteur : Louis Bulidon - ISBN : 978 2 919131 020
http://www.youtube.com/watch?v=ne9xPwsmORA
: 13h15 Le Samedi NOUS AUTRES ZOE VARIER - IRRADIES DE LA REPUBLIQUE
http://fr.calameo.com/read/0002664135c50eca9b366
: Roger CAU - Mon témoignage sur l'essai Béryl du 1er mai 1962
http://roger.gau.pagesperso-orange.fr/nucleaire.htm
: Roger CAU - Ma participation à l’essai nucléaire souterrain du 1er mai 1962 à In Amguel.
http://hoggar-cemo.blogspot.fr/p/in-eker-la-zone-de-tirs.html#!/p/in-eker-la-zone-de-tirs.html
: un Voyage dans le Hoggar - In Eker
http://www.franceculture.fr/emission-la-marche-des-sciences-1962-2012-les-irradies-de-beryl-2012-03-08
: La Marche des sciences - 11-12 par Aurélie Luneau Le site de l'émission le jeudi de 14h à 15h
59 minutes - 1962-2012 : les irradiés de Béryl
http://www.franceinter.fr/player/reecouter
: Date : vendredi 25 octobre 2013 - 13h30 - Louis Bulidon : les irradiés du Sahara
Durée : 28 min - détail › La marche de l’histoire par Jean Lebrun
http://www.point-zero-canopus.org/images/gg/tabu/algerie/beryl-incident-galerie.jpg
: La zone contaminé:e par le tir Béryl.
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