En quête de vérité. Débat sur les conséquences des essais nucléaires diffusé sur la chaîne parlementaire LCP (13) en présence de Jean-Louis CAMUZAT , Président National AVEN.
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DEBAT : Quelles réparations pour nos essais nucléaires.
Quelles réparations pour nos essais nucléaires ?
Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion nucléaire
convoitée depuis le début de la Vème République. A quel prix ? Les 193 essais nucléaires réalisés
de 1966 à 1996 en Polynésie, dans les atolls de Fangataufa et Mururoa, ont bouleversé l’existence
des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes
fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette
gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs,
le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora. Depuis les
hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu jusqu’aux conséquences
sanitaires, environnementales et socio-économiques, ce film lève le voile sur une période de
l’histoire polynésienne et postcoloniale française longtemps demeurée sous le signe du secret.
Documentaire
Historiens : Benjamin FURST – Stéphane LAUNEY – Sylvain MARI – Jean-Marc REGNAULT –
Renaud MELTZ – Alexis VRIGNON
Témoins :
anciens de la Marine nationale : Christian COULON – Jacques JAUNASSE – Bernard
LECHELON – Jean-Marc LENGLART
CEA : Florence BOUREL – Tetoe TEPERU, dite « Jacqueline »
Employé civils : Taria TETAIHUKA
Président de Moruroa e tatou : Hiro TEFAARERE
Enseignant-chercheur : Benoit PELOPIDAS, Centre des Relations Internationales de Science Po
(CERI), fondateur du programme d’études des savoirs nucléaires.
Et pour conclure : « Depuis la signature, en 1996, du Traité d’Interdiction Complète des Essais
Nucléaires (TICE), la France a d’ores et déjà accompli un travail titanesque dans la
décontamination des nombreux sites utilisés pour ces essais nucléaires.
Pour autant beaucoup reste à faire : panser les plaies d’une société polynésienne que cette industrie
a boulversée, indemniser les victimes dans un cadre plus humain, dépolluer et surveiller dans la
transparence les risques sismiques, conséquences des explosions souterraines.
Enfin, offrir à ce pays d’Outre-mer, au sein de la France, un avenir digne de l’importance
géographique qu’il occupe déjà dans la géostratégie du Pacifique».
Débat organisé par Jean-Pierre GRATIEN
Invités : Benoit PELOPIDAS
Jean-Luc CAMUZAT, Président de l’AVEN
Tomas STATIUS, journaliste, co-auteur avec l’enseignant-chercheur de
Princeton, Sébastien PHILIPPE, de « TOXIQUE »
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