Deux veuves de militaires et un ancien militaire ont cité le ministère de la Défense devant le tribunal administratif de Poitiers pour faire reconnaître la responsabilité de l’État dans les cancers que ces militaires ont développé.
De son côté, le ministère de la Défense estime, selon une modélisation mathématique, que les chances que les cancers développés par les trois militaires soient liés aux essais nucléaires seraient inférieures à 1%.
Peu convaincu par les vertus de la “machine”, le rapporteur public, lui, ne s’est attaché qu’à la réalité des faits.
Le délibéré de ce bras de fer judiciaire sera rendu sous quinzaine.